FLASH INFO – « C’est la mobilisation du collectif et des locataires qui a imposé ce choix actuel pour le maintien d’Actis en tant qu’acteur 100 % public ». Ainsi s’exprime le Collectif contre la privatisation d’Actis par voie de communiqué, pour acter (et saluer) l’abandon définitif du projet de fusion entre Actis et Grenoble Habitat.
Après un échange d’amabilités entre Ville et Métropole de Grenoble en fin d’année 2022, l’idée de rapprochement entre les deux bailleurs sociaux a en effet été définitivement enterré. Reporté sine die une première fois, il avait pourtant été remis au goût du jour à l’occasion des nouvelles mandatures. Au grand dam du collectif d’opposants, en grande partie constitué d’associations de locataires.
Un collectif qui revendique aujourd’hui sa victoire. « C’est la mobilisation qui n’a cessé de s’amplifier depuis 2019 qui a contraint la Métro et le CA d’Actis à reculer », insiste – t‑il. En considérant que le projet ne présentait « aucun avantage pour les politiques locales de l’habitat ». Et en décochant quelques piques aux élus qui « prétendent avoir toujours défendu le statut public d’Actis », ce dont il n’est guère convaincu.
À présent ? « Nous resterons vigilants pour empêcher tout retour au projet initial », affirme le collectif. Qui se réjouit que « l’adhésion d’Actis à une société de coordination composée de deux offices Publics [soit considérée] comme solution prioritaire pour l’avenir d’Actis ». Une solution qui doit permettre, conclut-il, de « mettre à l’abri dans de bonnes conditions » le bailleur social face aux normes imposées par la loi Élan.