DÉCRYPTAGE - Raymond Avrillier, membre de l'Association écologie démocratie solidarité (Ades), a révélé ce mardi 15 mars 2022 que le tribunal administratif de Lyon avait "rappelé à l'ordre" Laurent Wauquiez, dans un jugement du 9 mars 2022. Le lanceur d'alerte grenoblois avait en effet saisi la justice, fin 2020, du fait que le président du conseil régional d'Auvergne Rhône-Alpes ne publiait pas, sur le site de la Région, les ordres du jour et les comptes-rendus des assemblées plénières et des commissions permanentes.
"Un petit potentat anti-républicain." C'est ainsi que Raymond Avrillier décrit Laurent Wauquiez, visiblement en passe de devenir son "meilleur ennemi" à la place d'Alain Carignon. Le militant écologiste de longue date a en effet révélé ce mardi 15 mars 2022, au local de l'Association écologie démocratie solidarité (Ades), que le tribunal administratif de Lyon avait "rappelé à l'ordre", le 9 mars, le président LR de la Région Auvergne Rhône-Alpes.
L'éternel lanceur d'alerte grenoblois avait saisi la justice administrative, par une requête engagée depuis décembre 2020. Le motif ? "Monsieur Wauquiez a des difficultés avec la loi, il n'applique pas les textes qui s'imposent au conseil régional", ironise-t-il. "Il est apparu qu'il ne publiait pas, sur le site de la Région, les ordres du jour et les comptes-rendus des assemblées plénières et des commissions permanentes, qui sont quand même les actes principaux de décision de la Région."
La Région enjointe de publier d'ici quatre mois les procès-verbaux et ordres du jour
Dans son jugement du 9 mars 2022, le tribunal administratif a en partie répondu à la demande de Raymond Avrillier. Le magistrat écrit ainsi : "Il est enjoint au président du conseil régional d'Auvergne Rhône-Alpes de communiquer par courrier électronique à M. Avrillier et de publier sur le site internet de la Région, dans un délai de quatre mois, les procès-verbaux des séances publiques, depuis 2016, de la commission permanente du conseil régional et les ordres du jour des séances de l’assemblée plénière et de la commission permanente."
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