FOCUS - Pour sa séance publique du jeudi 17 mars 2022, le Département de l'Isère va débattre (en grande partie) de politique environnementale. De quoi promettre des échanges animés entre la majorité et l'opposition de gauche, qui entend défendre ses propres propositions dans une optique "constructive". Non sans estimer que le bilan de la majorité dans le domaine manque de visibilité.
La transition énergétique, et plus généralement les préoccupations environnementales, s'invite dans les débats du Conseil départemental de l'Isère. Alors que les élus du Département se retrouvent pour une séance publique jeudi 17 mars, majorité comme opposition mettent l'accent sur les actions en matière d'écologie. Sans forcément partager la même analyse.
Le président du Département Jean-Pierre Barbier n'oublie toutefois pas de mentionner d'autres sujets. En soulignant par exemple le succès du passage de la cantine à deux euros, qui a fait gonfler le nombre de demi-pensionnaires dans les collèges en zone urbaine. "Plus 30 % sur Lucie-Aubrac", annonce-t-il. Ou, plus loin de nous, en annonçant une enveloppe de 100 000 euros d'aide d’urgence pour le peuple ukrainien, via le réseau de la Croix-Rouge.
Plus d'un million d'arbres plantés d'ici la fin du mandat
Parmi les objectifs phares affichés par le Département lors de cette séance publique? Le programme "Un arbre, un habitat", ou la volonté affichée de procéder à la plantation de plus d'un million d'arbres sur le territoire isérois au cours du mandat de la majorité. Ceci pour mieux anticiper les effets du réchauffement climatique, explique le vice-président à la Transition écologique Vincent Chriqui. "On sait qu'il va arriver, et on doit s'y adapter", résume-t-il.
Les plantations doivent s'organiser autour de quatre axes, ajoute l'élu. En premier lieu, un axe forestier, qui représente le “gros” de l'opération. Un million d'arbres supplémentaires sont prévus pour venir alimenter les forêts publiques et privées. 50 000 autres plantations doivent concerner le monde agricole, "pour participer à une politique de recréation des haies".
Enfin, 10 000 arbres sont prévus pour les collectivités, à titre d'embellissement autant que de lutte contre les îlots de chaleur. 1 000 plantations doivent en outre être réalisées au sein du patrimoine départemental. Qu'il s'agisse de ses bâtiments, collèges ou Ehpad. Le tout pour un coût total estimé aux alentours de 14 millions d'euros. Et des suivis à la clé, en particulier dans le cadre des plantations confiées à des acteurs privés.
La politique de réduction des gaz à effet de serre évoquée en séance publique
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