CHRONIQUE – Place Gre’net s’associe à la radio RCF Isère chaque lundi midi dans la chronique L’Écho des médias. Notre objectif ? Revenir sur une actualité, décrypter une information… ou délivrer quelques coulisses du traitement d’une nouvelle. Pour cette chronique sur RCF 24 du lundi 14 mars, retour sur l’allégement des mesures sanitaires.
Retrouvez ci-dessous la chronique RCF épisode 24 sur l’allégement des mesures sanitaires en version texte, et sa version radiophonique en cliquant sur le lecteur ci-dessous.
« Aujourd’hui, nous allons parler de l’allégement des mesures sanitaires. Un allégement, et même une véritable cure d’amaigrissement. Car, si en avril on ne se découvre pas d’un fil, en mars on retire le masque. Désolés pour la pauvreté de la rime.
Un test négatif peut de nouveau servir de sésame
Depuis ce lundi 14 mars, le masque n’est donc plus obligatoire dans la plupart des lieux clos. Nombre d’auditeurs ont ainsi pu revoir ce matin la figure de leur épicier ou de leur boulangère. Sans parler des écoliers, collégiens ou lycéens, qui, pour la plupart, ont même découvert le visage de leurs enseignants. Et vice-versa.
C’est aussi la fin d’une certaine galère pour les journalistes. Depuis que la Covid est entrée dans nos vies, les mesures sanitaires n’ont cessé d’évoluer et de faire des va-et-vient parfois difficiles à suivre. Y compris pour ceux en charge d’informer la population. Port du masque obligatoire en intérieur, puis en extérieur mais seulement en centre-ville, puis seulement à 50 m des abribus ou à 25 m des lieux de culte, puis partout, puis nulle part…
Il y avait de quoi s’emmêler les pinceaux dans les directives relayées par la préfecture de l’Isère. À noter d’ailleurs que cette dernière n’a diffusé aucun communiqué concernant la levée du port du masque ce lundi.
Pourtant, des exceptions demeurent et méritent d’être soulignées. Le masque reste obligatoire dans les transports en commun, les établissements de santé et les Ehpad. Et n’oublions pas le passe sanitaire, qui ne vous sera plus demandé dans les cafés ni les salles de spectacle, mais reste maintenu dans le médico-social.
On notera qu’on parle bien du passe sanitaire, et non plus du passe vaccinal. Celui-ci semble bel et bien enterré, et un test négatif peut de nouveau servir de précieux sésame. Illustration encore de ce va-et-vient que nous évoquions précédemment.
Le virus circule toujours activement dans le département
Ces allégements signifient-ils que la situation sanitaire est au beau fixe ? Pas vraiment. Rappelons-nous que, jusqu’ici, les allégements sanitaires étaient conditionnés à un taux d’incidence du virus inférieur à 50 pour 100 000 hab. Selon les derniers chiffres officiels, en date du 10 mars, ce même taux d’incidence en Isère est actuellement à près de 400 pour 100 000 hab. Soit huit fois plus que ce qui était considéré comme la limite acceptable. Et il est même en légère augmentation, de 0,69 % en 7 jours.
Le virus circule donc toujours activement dans le département. Sans toutefois entraîner une flambée des hospitalisations ou des entrées en soins critiques, comme ce fut le cas lors de vagues précédentes. Et c’est probablement sur cela que se base le gouvernement pour alléger les mesures. Avec aussi en tête, peut-être, la proximité des échéances électorales…
Alors, bien sûr, nul ne peut dire si le masque refera son apparition dans les mois qui viennent. Mais, en attendant, profitons avec prudence des visages de nos prochains, et essayons même de nous sourire un peu. Ça ne peut pas faire de mal par les temps qui courent ! »
Chaque lundi midi, retrouvez la chronique L’Écho des médias sur RCF Isère (103.7 FM à Grenoble) en partenariat avec Place Gre’net. (Cliquer sur l’image pour accéder à toutes les chroniques.)