FLASH INFO – Un lancement en fanfare ? À l’occasion des premières signatures pour le Contrat d’engagement jeune (Cej) en Isère le 2 mars, la Mission locale de Grenoble recevait le préfet de l’Isère, la députée iséroise Émilie Chalas, plus des représentants de Decathlon, Schneider Electric ou de l’association Arbres de vie.
Sans oublier… les jeunes concernés, et leurs conseillers Pôle Emploi et Mission locale. L’occasion pour quelques premiers bénéficiaires des Cej de décrire leurs parcours, entre galère pour trouver ne serait-ce qu’un “petit boulot”, interruption du parcours universitaire, nécessité de financer son permis de construire, ou besoin de stabilité dans un contexte familial difficile. Chacun compte sur le Contrat d’un nouveau genre pour trouver des solutions.
Le Contrat engagement jeune ? Un « nouvel outil de l’insertion professionnelle des jeunes » qui vient prendre la suite de la garantie jeune. Et s’articule autour d’un accompagnement personnalisé, d’un « programme intensif » de formations, de stages ou d’ateliers, plus d’une allocation pouvant aller jusqu’à 500 euros par mois. « Tout va être individualisé dans le parcours, avec la mise en place de plans d’action », résume un conseiller de la Mission locale.
Le préfet de l’Isère Laurent Prévost n’a pas manqué de rappeler les objectifs pour l’Isère : 2500 Cej signés sur l’année 2022. Et de se tourner vers la présidente de la Mission locale de Grenoble pour insister sur les contrôles qui seront réalisés : « On sera sur votre dos ! ». Ce sont en effet 4,4 millions d’euros que l’État mobilise auprès des Missions locales pour assurer la réussite des Cej. En attendant un premier bilan d’ici 6 à 12 mois ?