FLASH INFO – Nouvelle mobilisation au CEA de Grenoble. À l’appel du syndicat CGT, des salariés se sont rassemblés devant l’entrée principale de l’établissement jeudi 3 mars au matin Un même mouvement se tenait en parallèle sur le site “solaire” du CEA, l’Institut national de l’énergie solaire, au Bourget-du-Lac en Savoie.
Au coeur des revendications ? La revalorisation des émoluments de l’ensemble des salariés. Et ceci suite à une réunion portant sur les négociations annuelles obligatoires (NAO) 2022 pour le moins infructueuse, juge la CGT. « La direction des ressources humaines est arrivée à cette réunion de négociation les poches vides, sans cadrage budgétaire de nos ministères de tutelles », dénonce le syndicat.
La direction du CEA fait pourtant valoir que les salaires ont augmenté de 2,5 % par an ces dix dernières années, et met en avant une revalorisation des bas salaires en 2021. « Augmentations individuelles », répond la CGT sur le premier point. Et d’enfoncer le clou : « certains sont biens servis, d’autres ont une aumône voire aucune revalorisation ». Tandis que les augmentations collectives seraient au point mort depuis 13 ans.
Quid du deuxième point sur les bas salaires ? En réalité, affirme la CGT, cette revalorisation concerne les salaires des nouveaux entrants, ceci afin de redorer l’attractivité du CEA. « Le CEA s’est contenté de s’aligner sur le marché de l’emploi », fustige le syndicat. Le tout, conclut-il, avec « des salariés en place [qui] ont mis près de 10 années dans l’entreprise à atteindre le salaire désormais proposé aux jeunes diplômés sans expérience ».