FLASH INFO – Comme chaque année, le mois de mars marque le lan­ce­ment de la cam­pagne Mars bleu, dédiée au dépis­tage du can­cer colo­rec­tal. Avec de nom­breuses actions orga­ni­sées sur l’en­semble de la région Auvergne-Rhône-Alpes, comme par­tout sur le ter­ri­toire national.

« Malgré les moyens effi­caces dont nous dis­po­sons pour réduire son impact, le can­cer colo­rec­tal reste le deuxième can­cer le plus meur­trier en France », rap­pelle le Centre Régional de Coordination des Dépistages des Cancers (CRCDC Aura). Pourtant, « lors­qu’il est détecté tôt, un can­cer colo­rec­tal se gué­rit 9 fois sur 10″, ajoute-t-il. D’où l’im­por­tance d’une cam­pagne qui concerne les hommes et femmes âgés entre 50 et 74 ans.

Visuel de la cam­pagne Mars Bleu 2022 © CRCDC Aura – Instagram

Le taux de par­ti­ci­pa­tion au pro­gramme dépis­tage aug­mente sur la région, note le Centre. Il était ainsi de 37 % sur la période 2020 – 2021, avec une rela­tive dis­pa­rité entre dépar­te­ments. La majo­rité affichent un taux com­pris entre 33 et 37 %, avec deux excep­tions notables : la Savoie, avec un taux de par­ti­ci­pa­tion de 43 %, et l’Isère, en tête du clas­se­ment, avec un taux de par­ti­ci­pa­tion de 46,6 %.

En Isère, jus­te­ment ? Plusieurs stands d’in­for­ma­tion sont déployés le long du mois, depuis le 7 mars au CHU de Grenoble jus­qu’au 29 mars à la CPAM de Grenoble, en pas­sant par le centre hos­pi­ta­lier de Bourgoin-Jallieu ou la cli­nique Belledonne de Saint-Martin-d’Hères. Une expo­si­tion Mars Bleu doit éga­le­ment se tenir dans le hall du centre hos­pi­ta­lier de Voiron durant la semaine du 8 mars.

Un test de dépis­tage à réa­li­ser chez soi

Contrairement à une idée reçue, le dépis­tage du can­cer colo­rec­tal ne passe pas néces­sai­re­ment par une colo­sco­pie. Dans un pre­mier temps, la per­sonne se voit remettre un kit de dépis­tage à pra­ti­quer chez soi. Celui-ci consiste à faire un pré­lè­ve­ment de selles et à l’en­voyer ensuite dans l’en­ve­loppe pré­vue pour analyse.

Le dépis­tage du can­cer colo­rec­tal passe, dans un pre­mier temps, par un pré­lè­ve­ment des selles à faire chez soi. DR

L’analyse vise par la suite à détec­ter la pré­sence de sang dans les selles, pos­sible signe de déve­lop­pe­ment de polypes sur la paroi du colon et du rec­tum. Ce n’est qu’en cas de détec­tion qu’une colo­sco­pie est néces­saire, pour déter­mi­ner l’o­ri­gine du sai­gne­ment. Et pré­ve­nir au besoin l’é­vo­lu­tion des polypes en cancer.

Nouveauté de l’an­née 2022 : le kit de dépis­tage, jus­qu’ici remis par un méde­cin durant une consul­ta­tion, peut désor­mais être com­mandé en ligne. Les per­sonnes concer­nées peuvent ainsi l’ob­te­nir après avoir entré le numéro de leur car­ton d’in­vi­ta­tion et rem­pli un ques­tion­naire. La pro­cé­dure est gra­tuite, sans avance de frais.