FLASH INFO – « Voici longtemps que la paix n’avait ainsi été à ce point rompue en Europe ». Ainsi s’exprime le comité départemental de l’Isère du Mouvement de la Paix, suite au déclenchement des hostilités sur le sol ukrainien par le président russe Vladimir Poutine. L’association appelle à un (premier) rassemblement samedi 26 février à 15 heures, rue Félix-Poulat à Grenoble.
Pour le responsable isérois du mouvement pacifiste Jean-Paul Vienne, le conflit en Ukraine coche « toutes les causes connues de la guerre ». Depuis la violation de frontières reconnues internationalement à la manipulation de l’Histoire, en passant par une « fabrication de l’ennemi dans les plus pures règles de l’art s’appuyant sur une propagande où le mensonge est la règle ». Autant de procédés que l’association entend dénoncer.
Dès le 12 février, le Mouvement de la Paix appelait, au niveau national, à une « solution pacifique négociée » face au risque imminent de conflit. Et ceci en prônant la « désescalade », tant au niveau de l’Otan que de la Russie, en mettant fin aux concentrations de troupes ainsi qu’aux livraisons d’armes « à toutes les parties ». Le tout en faisant des Nations-Unis « le cadre privilégié d’élaboration des solutions politiques et diplomatiques pour régler la question ukrainienne ».
Une ligne que maintient l’association, tout en condamnant fermement l’intervention militaire de la Russie en Ukraine. Le mouvement de la paix s’inscrit dans le Bureau international de la paix (BIP), basé à Genève, qui regroupe plus de 500 structures de par le monde. Dont deux en Russie, le Comité des mères de soldats de Saint-Pétersbourg et le Comité des femmes Ingouches. Et une en Ukraine, le Mouvement pacifiste ukrainien.