FLASH INFO – C’est au printemps que s’est scellée la fin du règne des dinosaures. Telle est la conclusion d’une équipe internationale de scientifiques, composée de chercheurs suédois, néerlandais, belges… et grenoblois. Le Synchrotron européen de Grenoble (ESRF) est en effet l’outil qui a permis de mener les études.
Petit rappel pour ceux qui n’étaient pas encore nés : voilà 66 millions d’années, un météorite de plus de 10 kilomètres de diamètre percutait la terre près de la péninsule du Yucatán, dans notre Mexique actuel. Une collision, et ses conséquences, estimées comme responsables de la disparition des dinosaures. Même si une étude récente, citée par L’Express, laisse entendre que leur population était déjà très affaiblie depuis plusieurs millions d’années.
La disparition des dinosaures est insolite, souligne l’équipe internationale : « Tous les dinosaures non aviaires, les ptérosaures, les ammonites et la plupart des reptiles marins ont disparu, tandis que les mammifères, les oiseaux, les crocodiles et les tortues ont survécu ». Découvrir que la catastrophe a eu lieu au printemps, via notamment l’analyse du développement des cellules osseuses de fossiles de poissons, peut apporter un début de réponse au mystère.
En effet, qui dit printemps dans l’hémisphère nord dit… automne dans l’hémisphère sud. Soit une saison où les organismes se préparaient pour l’hiver. « Les organismes qui s’abritaient dans des grottes ou des terriers parce qu’ils entraient en hibernation étaient beaucoup plus susceptibles de survivre », expliquent les chercheurs. Une piste à creuser pour les futures études de paléontologie ?