FOCUS - Sans surprise, la nouvelle édition du Mois décolonial à Grenoble, annoncée pour mars 2022, n'est pas sans susciter une nouvelle polémique. Cette fois, celle-ci a surgi au sein même du conseil municipal de Grenoble, où une subvention de 4000 euros en faveur d'une des associations participant à l'événement a enflammé l'opposition.
Moins d'un an après sa première édition, le Mois décolonial est de retour à Grenoble. Organisé au mois de juin 2021, le rendez-vous avait suscité une importante polémique... avec le retrait de partenaires annoncés. Ses organisateurs, qui estimaient alors subi des "attaques réactionnaires graves", saluent aujourd'hui la "très grosse réussite" de l'événement, fort de 1500 participants et d'une "portée médiatique nationale".
C'est donc en mars 2022 que se tient la seconde édition, avec un maintien de la ligne affichée en 2021. Jusque dans le texte de présentation, copié-collé de la “saison” précédente. Les thèmes abordés dans le programme? "Pillage de l'art africain et restitution", "Pour un antispécisme décolonial", ou encore "Racismes de France, racisme d'État?" Le tout agrémenté de concerts et autres rendez-vous culturels.
Une subvention de la Ville à l'ordre du jour
Le nouveau Mois décolonial n'est pas passé inaperçu... au conseil municipal de Grenoble du lundi 7 février 2022. En cause? Une subvention de 4000 euros accordée par la Ville à l'association Virus 36 dans le cadre du festival, et que le groupe d'opposition Société civile avait dénoncée par anticipation. Son chef de file Alain Carignon n'en a pas moins repris la parole pour dire tout le mal qu'il pense de l'événement.
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