FOCUS - Déploiement et formation, telle est la stratégie revendiquée par la Ville de Grenoble pour l'installation de capteurs de CO2 dans ses établissements de restauration scolaire. Un premier pas avant des tests dans les salles de classe, avec des appareils connectés permettant une meilleure “surveillance” de la qualité de l'air intérieur 24 heures sur 24.
Des capteurs de CO2? Une "facilité de langage", juge l'adjointe de Grenoble aux Écoles Christine Garnier, qui préfère parler de "détecteurs de CO2". Et d'un programme de déploiement dans les écoles qui correspond en réalité à "un projet de sensibilisation sur la qualité de l'air intérieur". Comme annoncé en janvier 2022, ce sont 78 appareils qui ont été installés sur les 100 achetés, dans un premier temps dans les salles de restauration scolaire.
Pour mieux présenter le dispositif, l'élue grenobloise donnait rendez-vous à la presse au sein de l'école Lucie-Aubrac le 4 février. Objectif? Expliquer sa démarche et ses objectifs, mais aussi assister à une séance de formation des personnels sur le bon usage de l'appareil. Ceci aux côtés des services éducation et santé publique de la Ville. Et de la société meylanaise Domnexx, qui conçoit les capteurs déployés sur Grenoble.
Des capteurs de CO2 (et d'autres composants) connectés
Les capteurs de CO2 captent en effet le taux de gaz carbonique présent dans l'air... mais ne font rien de plus. Aux personnes en charge du dispositif de procéder ensuite à l'aération des locaux lorsque l'appareil vire au rouge. Pour autant, la Ville a opté pour un modèle bien plus performant que les capteurs à bas prix que chacun peut trouver en ligne. Comptez 300 euros par capteur, plus des séances de formation. Le coût total pour la municipalité? 51 000 euros.
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