FLASH INFO — Diagnostiquer de façon précoce la maladie de Parkinson à l’aide d’une simple prise de sang ? C’est ce qu’espèrent des chercheurs de Grenoble Institut des neurosciences, entité fondée par l’Inserm, l’Université Grenoble-Alpes, le CEA et le CHU Grenoble-Alpes. Le GIN a, en effet, récemment publié une étude suite à la découverte d’un marqueur sanguin de la maladie de Parkinson.
« Ce marqueur permet une détection précoce de la maladie, ce qui devrait avoir un impact majeur dans le futur pour améliorer la prise en charge des patients ainsi que pour développer de nouvelles thérapies », écrivent les chercheurs. Et pour cause : le processus dégénératif de la maladie de Parkinson débute de longues années avant que l’apparition des symptômes ne le rende détectable. Soit » trop tard pour envisager des traitements curatifs ».
Pour mener leur projet, les chercheurs ont utilisé la « métabolomique par résonance magnétique nucléaire ». Soit un “portrait” de l’état de l’ensemble des cellules d’un individu, qui permet de « caractériser son état physiologique et ses perturbations liées aux pathologies », comme l’explique la plateforme Irmage. Le tout mené autour d’une « stratégie de recherche transversale », sur des animaux comme des humains.
Résultat ? Le biomarqueur développé par les chercheurs affiche une précision de 82,6 % sur des patients nouvellement diagnostiqués mais pas encore sous traitement. De nouvelles études doivent démarrer au premier semestre 2022, « afin d’évaluer la performance du biomarqueur sanguin au sein d’une nouvelle cohorte de patients ». Le GIN indique avoir d’ores et déjà déposé une demande de brevet.