FLASH INFO — « Cinq cents per­sonnes et une ambiance par­ti­cu­liè­re­ment bon enfant ». C’est ainsi qu’Alexandre Lacroix, coor­di­na­teur dépar­te­men­tal de Reconquête, décrit le pre­mier mee­ting isé­rois du mou­ve­ment d’Éric Zemmour pour l’é­lec­tion pré­si­den­tielle, jeudi 10 février à Voiron.

Un mee­ting où se sont notam­ment expri­més Guillaume Peltier, dont le départ des Républicains pour rejoindre Reconquête a fait cou­ler beau­coup d’encre. Ainsi que Gérard Dézempte, maire de Charvieu-Chavagneux, pre­mier élu isé­rois à invi­ter Éric Zemmour en Isère et à lui appor­ter son par­rai­nage. Le mee­ting a encore été l’oc­ca­sion d’an­non­cer le ral­lie­ment de Stéphane Blanchon, conseiller régio­nal élu sur la liste du Rassemblement national.

Le pre­mier mee­ting isé­rois de Reconquête se tenait jeudi 10 février dans la salle des fêtes de Voiron. © Reconquête Isère

En marge du mee­ting, la police natio­nale signale la pré­sence d’une « tren­taine de per­tur­ba­teurs à l’ex­té­rieur se disant antifa tenant des pro­pos anti­fas­cistes ». Les forces de l’ordre expliquent avoir repoussé les mani­fes­tants « aux moyens de lacry­mo­gènes et des chiens muse­lés de l‘équipage cyno­phile ». Deux per­sonnes ont été contrô­lées, et « l’une d’elles por­tant d’un cou­teau a fait l’objet d’une pro­cé­dure pour port d’arme ».

Une contre-mani­fes­ta­tion anec­do­tique, juge Alexandre Lacroix. « Elle a été très brève, et il n’y a eu aucun affron­te­ment », assure le mili­tant. Non sans lan­cer un mes­sage aux poli­ciers : « Ils ont géré ça avec un grand pro­fes­sion­na­lisme, et je les remer­cie beau­coup car ils sont les défen­seurs de la République, de la liberté d’ex­pres­sion et du débat démo­cra­tique face à une menace fas­ciste mini­mi­sée par beau­coup d’ac­teurs poli­tiques ».