FOCUS - Des enseignants, parents d’élèves et élèves du lycée Stendhal ont participé à un rassemblement devant leur établissement ce mardi 8 février 2022. Leur objectif ? Alerter le rectorat sur les répercussions jugées « cauchemardesques » de la baisse des moyens alloués pour la rentrée scolaire 2022-2023. En cause, la suppression d'une classe de terminale due à une baisse d'effectif amputant la dotation horaire globale de plus de 39 heures. Un « mauvais calcul », selon les parents et professeurs, qui pèsera inévitablement sur les conditions d'enseignement.
Plusieurs dizaines d'enseignants, de parent d'élèves et élèves du lycée Stendhal participaient à un rassemblement organisé devant l'établissement ce mardi 8 février 2022 à 18 heures. En cause ? Les répercussions jugées catastrophiques de la baisse des moyens alloués par le rectorat en prévision de la prochaine rentrée scolaire 2022-2023.
« D'un commun accord avec les parents d'élèves et les professeurs, nous avons décidé de boycotter le conseil d'administration du lycée2Ledit CA devait normalement se dérouler dans le même temps que le rassemblement de protestation. pour manifester en espérant que peut-être, cette fois-ci, nous serons entendus », explique Mylène Portier-Siaud, membre de la Fédération nationale des conseils de parents d'élèves (FCPE) de l'Isère. Une première pour elle. « Jusqu'à présent, nous étions plutôt dans la discussion, expose-t-elle, mais là, nous demandons à rencontrer les services du rectorat pour leur faire part des difficultés qui se présentent ».
Aussi, dès la sonnerie de 18 heures, des participants ont-ils accroché une banderole sur la grille proche de la porte d'accès du lycée tandis que d'autres brandissaient des pancartes. « Non, non, non à la baisse des moyens pour 2022-2023 », pouvait-on y lire. En guise de prise de parole, un petit groupe a lu, article par article, une version détournée de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne d'Olympe de Gouges, l'une des pionnières du féminisme en France.
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