FOCUS - Le conseil municipal de Grenoble de ce 7 février 2022 a adopté la délibération portant sur la création d’une société coopérative d’intérêt collectif pour la gestion de la Belle électrique. Un changement de statut nécessaire pour que la structure puisse enfin obtenir de l'État le label scène des musiques actuelles (Smac), depuis longtemps convoité. Et une manière pour la Ville de rassembler les acteurs des musiques actuelles ainsi que les usagers et les salariés autour de cet équipement phare de la vie culturelle grenobloise.
« Il s'agit de mettre en place une nouvelle façon de mettre la Belle électrique au cœur du réseau des musiques actuelles, au service des artistes, des publics, des professionnels du secteurs et des partenaires. » Après quelques propos liminaires, Lucille Lheureux, adjointe aux Cultures de la Ville de Grenoble, ouvrait ainsi la délibération portant sur l'approbation des statuts d’une société coopérative d’intérêt collectif (Scic) dans le secteur des musiques actuelles lors du conseil municipal de ce lundi 7 février 2022.
En l'occurrence les nouveaux statuts de la Belle électrique actuellement gérée par l'association Mixlab dont la Ville avait déclaré la procédure de renouvellement de la délégation de service public (DSP) infructueuse lors du conseil municipal du 14 décembre 2020. Ce qui avait plongé les salariés et le conseil d’administration dans l’incertitude, tandis que la municipalité expliquait réfléchir à un autre mode de gestion sans pour autant en écarter Mixlab.
« Actuellement, la salle est toujours gérée par l'association Mixlab sur un mode transitoire et ce jusqu'à l'été 2022 [...] L'activité se poursuit, d'un mode de gestion à l'autre », a précisé l'adjointe aux Cultures. La délibération prévoit ainsi la création d'une Scic ayant vocation à candidater à une procédure de sélection afin de mettre en œuvre son projet dans la Belle électrique à compter du 1er août 2022.
Lucille Lheureux : « il faut évoluer avec son temps »
Mais comment la Ville en est-elle arrivée là ? « Depuis un an, un dialogue nourri avec l'association Mixlab présente depuis les prémisses du projet a permis de définir un socle commun pour l'intérêt collectif », a expliqué Lucille Lheureux.
A la clé, un texte soumis aux volontaires participants issus principalement du réseau des musiques actuelles grenoblois. Ce lors de temps d'échanges « permettant d'amender, de modifier et de questionner cet intérêt collectif », a rappelé l'adjointe. Ainsi, les statuts proposés sont-ils le fruit « des décisions prises conjointement par la Ville de Grenoble et l'association Mixlab », a-t-elle assuré.
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