FOCUS - La question orale que souhaitait poser le comité de liaison des unions de quartier de Grenoble (Cluq) a fait long feu, ce lundi 7 février 2022, en conseil municipal. Objectif pour le Cluq : pouvoir justement poser des questions orales lors des conseils municipaux, sans avoir à passer par les conseils citoyens indépendants (CCI). Fin de non recevoir pour la Ville qui estime qu'il n'est pas dans les clous de la procédure. De quoi ulcérer le Cluq, d'autant plus que certains membres des CCI se sont opposés, sur le fond, à cette question.
En dehors des élus du conseil municipal, seuls les conseils consultatifs indépendants (CCI) de la Ville de Grenoble ont le droit de formuler une question orale au maire de Grenoble, en début de conseil municipal2 Curieusement, le règlement intérieur du conseil municipal n'évoque pas cette prérogative des CCI. Il faut aller chercher l'information dans la charte des conseils consultatives indépendants.. Votée, ce lundi 7 janvier 2022, en conseil municipal, la nouvelle charte des CCI confirme que ces instances participatives en conserveront l'exclusivité.
Les membres du comité de liaison des unions de quartier de Grenoble (Cluq), avaient appris la mauvaise nouvelle, lorsque la Ville leur avait transmis la nouvelle charte, le 27 janvier dernier. Estimant que ce droit d'interpellation ne peut être le privilège des seuls CCI, le Cluq entendait ainsi poser une question orale pour réclamer l'élargissement de ce droit d'interpellation aux autres associations participatives de la ville. Dont le Cluq et les unions de quartier.
La Ville invite le Cluq à réitérer en consultant auparavant les CCI
Déception pour le Cluq, qui a donc reçu une réponse négative à sa requête par mail, vendredi 4 février en milieu d'après-midi. Il aurait fallu que sa question soit transmise par le CCI 1 et non pas seulement par l'un de ses membres. En l'occurrence Alain Lauriot, par ailleurs président de l’UQ Grenoble Confluence et membre du Cluq, justifie la direction de la mission démocratie locale dans son courriel.
Autre point de blocage mis en avant par la direction : «la question n'a pas été présentée et concertée avec l'ensemble des CCI». Enfin, ces derniers «ont fait part de leur désaccord aussi bien sur le fond que sur les méthodes employées pour transmettre cette question».
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