FOCUS - Trois équipes lauréates de la 16e édition du concours européen Europan sur le thème des villes vivantes ont présenté, ce 26 janvier 2022, leurs projets concernant le devenir de la cité du Rabot. En l'occurrence, le travail de jeunes architectes et paysagistes destiné à alimenter un plan guide pour le réaménagement du site de la Bastille sur lequel la Ville de Grenoble s'est engagée. Ces projets seront présentés aux Grenoblois dès le printemps prochain, en vue de recueillir leurs suggestions et propositions.
« La Bastille, dans cette année capitale verte européenne, c'est notre lieu totem et les enjeux sont extrêmement forts. » C'est par ces mots qu'Éric Piolle, maire de Grenoble, a introduit ce 26 janvier 2022 la présentation des projets concernant la cité du Rabot portés par trois équipes lauréates du 16e concours européen Europan sur le thème des villes vivantes.
La Ville avait au préalable fixé les contours d'un plan guide de valorisation du site de la Bastille, dans une délibération du 14 décembre 2020. Une démarche partenariale impliquant l'État, le Département de l'Isère, le parc naturel régional de Chartreuse, la Métropole et les communes environnant le site, comme l'explique Claus Habfast.
Les équipes lauréates composées de jeunes architectes et paysagistes ont, tour à tour, décrit leurs projets devant les élus grenoblois concernés au premier chef, mais aussi Isabelle Moulin, secrétaire générale d'Europan, et Bénédicte Corvaisier-Drouart, directrice du Centre régional des œuvres universitaires et scolaires (Crous). Dans la salle de réunion du centre communal Camille Claudel, des esquisses préfiguraient ce que pourraient devenir la terrasse intermédiaire de la Bastille et la cité universitaire du Rabot, après son départ prévu à l'horizon 2024 - 2025.
De gauche à droite : Alan Confesson, adjoint au secteur 2, Claus Habfast, conseiller municipal délégué à l’Europe à la montagne et au patrimoine architectural, Éric Piolle, maire de Grenoble. Ainsi qu'Isabelle Moulin, secrétaire générale d'Europan, et Bénédicte Corvaisier-Drouart, directrice du Crous. © Joël Kermabon - Place Gre'net
« C'est très important aujourd'hui de mettre des visages sur ces projets de jeunes professionnels qu'on n'entend pas beaucoup, a commenté Isabelle Moulin. Là, nous sommes sur une sélection par le projet car, a-t-elle expliqué, les appels d'offre classiques demandent des références et des moyens financiers qu'ils n'ont pas. »
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