FOCUS - À l'occasion du lancement de Grenoble Capitale verte européenne, l'élue Maud Tavel a dressé un bilan du Plan lumière initié en 2015. La municipalité revendique 54 % d'économies d'énergie, mais aussi 1925 tonnes de CO2 évitées et une baisse de 60 % de la pollution lumineuse.
Déjà 45 % d'économies grâce au Plan lumière lancé par la Ville de Grenoble en 2015? Tel est le bilan présenté par la présidente de la Régie lumière Maud Tavel, le jeudi 20 janvier. L'élue en charge de la Tranquillité publique a en effet profité du lancement de Grenoble Capitale verte européenne pour faire le point sur la stratégie municipale. Et ceci deux ans avant la fin du contrat qui lie la Ville au groupement Grenoble lumière.
Que représentent 45 % d'économie d'énergie? "L’équivalent de la production annuelle d’énergie de 23 terrains de foot équipés de panneaux solaires", explique la Ville. Qui revendique encore 1925 tonnes de CO2 évitées, 60 % de pollution lumineuse en moins et une baisse de 85 % des pannes de l'éclairage public. Le tout pour un investissement s'élevant à 9 375 000 euros.
Un remplacement de 80 % des éclairages publics prévu par Grenoble Lumière
Un bilan qui, sans surprise, satisfait les différents intervenants. "L'objectif, c'était de diviser par deux la consommation énergétique de la Ville au bout de huit ans, et nous sommes à 45 % en six ans", se félicite ainsi le chef de service de la Ville Olivier Curto. Tandis que Jérôme Lelu de Grenoble Lumière table sur un remplacement de 80 % des éclairages publics de Grenoble d'ici la fin de son engagement contractuel.
Quid des 20 % restants? "C'est par rapport à la vétusté. Ce serait dommage de remplacer un luminaire qui n'a que dix ans", précise Jérôme Lelu. Si un grand nombre d'habitants a déjà vu, ou verra bientôt, les éclairages de sa rue changer, il restera donc quelques “poches” d'anciens luminaires. Soit une technologie pré-Led, qui ne permet pas d'abaissements adaptatifs ou de diminution d'impact sur les habitations et la biodiversité.
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