EN BREF - Après la démission de Chloé Le Bret, conseillère déléguée à l’Égalité des droits et à l’État civil, les réactions continuent d'arriver. Au tour du groupe Grenoble en Commun (GEC) et des militants pro-burqini de l'Alliance citoyenne de s'exprimer. Respectant la décision de leur ex-colistière, les porte-paroles de GEC lui reprochent tout de même en creux d'avoir nourri «le tumulte médiatique». Quant aux militantes de l'Alliance citoyenne pro-burqini, elles voient le départ de Chloé Le Bret de très mauvais augure pour la suite de leur combat.
Il lui était difficile de garder le silence après le départ tonitruant de Chloé Le Bret. Le groupe de la majorité Grenoble en commun (GEC) a donc envoyé un communiqué de presse le lendemain, 21 janvier, dans lequel il «prend acte» de la démission de l'élue de son mandat de conseillère municipale à l'égalité aux droits.
Si le groupe ne fait état d'aucune animosité envers son ex-colistière, il lui reproche, à mots couverts, son manque de discrétion. À savoir d'avoir reconnu ouvertement la divergence de points de vue au sein de la majorité, sur le sujet du burqini en l'occurrence. «[Lorsque des sujets] génèrent des débats internes (...), nous veillons à ce que ces débats se tiennent dans un cadre serein, dans le respect de chacune et de chacun, en retrait du tumulte médiatique», indiquent ainsi les porte-paroles de GEC. Chloé Le Bret a, pour le moins, dérogé à la règle.
Semblant répondre à la critique de l'ex-conseillère qui a accusé ses colistiers de «refuser les sujets compliqués […] ou alors [de rechercher] un consensus mou », le groupe GEC rappelle, sans volonté de polémiquer, qu'il s'applique à travailler, collectivement, par étape. «Ces phases de travail, plus ou moins courtes selon la complexité des sujets, mènent généralement à une position commune du groupe.»
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