FLASH INFO – Ce mercredi 19 janvier 2022, les pétitionnaires de l’Alliance citoyenne devraient savoir si la Ville de Grenoble accepte ou pas de changer son règlement intérieur en faveur du burqini dans les piscines.
En novembre 2021, l’Alliance citoyenne, association qui milite pour autoriser le burqini dans les piscines, s’est saisie du nouveau dispositif d’interpellation de la Ville de Grenoble, lancé en juin 2021. Ce dernier permet, avec 50 signatures, d’engager un dialogue avec les élus dans le cadre d’une médiation, premier palier du dispositif. Prévue sur trois rendez-vous, la médiation portant sur la question de l’évolution du règlement des piscines en faveur du burqini a démarré en octobre 2021 et arrive à son terme, ce mercredi 19 janvier.
À cette occasion, les pétitionnaires de l’Alliance citoyenne vont, de nouveau, rencontrer Céline Mennetrier, adjointe aux sports, et Chloé Le Bret, adjointe à l’égalité des droits. Ces dernières devraient « annoncer la position officielle de la majorité municipale sur une évolution du règlement intérieur des piscines municipales », fait savoir l’Alliance citoyenne dans un communiqué.
En cas de refus de la Ville ? Le débat sera loin d’être clos
« On espère que la décision sera positive, commente Yasmina, membre de l’Alliance citoyenne et co-porteuse de la pétition. Qui ajoute : « Dans le cas contraire, nous n’excluons pas d’activer le deuxième niveau d’interpellation [les ateliers d’initiative citoyenne, Ndlr] mais surtout de reprendre nos actions, sans attendre l’été prochain ». Par action, l’Alliance citoyenne entend probablement ces actions coups de poing qui défraient la chronique depuis 2019.
S’agissant du deuxième niveau d’interpellation, avec ses plus de 2200 signatures récoltées en quatre mois, l’association militante dispose, en effet, largement des 1000 signatures nécessaires pour déclencher l’atelier d’initiative citoyenne. La tenue de ce dernier est prévue dans les trois mois suivant la fin du processus de médiation, si celui-ci n’aboutit pas. Dans le cadre dudit atelier, vingt-cinq citoyens sont tirés au sort, qui planchent en trois séances sur le sujet de la pétition. À l’issue de ces travaux s’étalant sur trois mois maximum, la Ville formule un avis à la lumière de propositions des citoyens. Avis soumis au vote dans le cadre d’une délibération en conseil municipal.