FLASH INFO — « Nous, Parlementaires de la métropole, nous engageons à veiller à ce que “Grenoble Capitale verte” ne soit pas un chèque en blanc pour de la communication politique, mais un gage d’avancées concrètes pour les habitants ». Ainsi s’expriment dans une tribune les députés de l’Isère Émilie Chalas, Jean-Charles Colas-Roy, Camille Galliard-Minier et Catherine Kamowski, et le sénateur Didier Rambaud.
S’il n’est pas nommé, c’est bien le maire de Grenoble Éric Piolle que visent les parlementaires. En décrivant des personnes « obnubilées par la campagne présidentielle et la volonté de rendre visible un rapport de force qui n’existe pas avec le président de la République ». Référence aux propos acerbes lancés par l’édile sur la non-venue d’Emmanuel Macron pour la cérémonie officialisant Grenoble comme Capitale verte.

Barbara Pompili est venue à Grenoble à deux reprises dans le cadre de Grenoble Capitale verte européenne 2022. Les parlementaires LREM regrettent que « certains n’en perçoivent pas le symbole ». © Joël Kermabon – Place Gre’net
Loin d’un « titre personnel », Grenoble Capitale Verte est « une opportunité collective à ne pas manquer face au défi climatique », affirment les parlementaires. Et représente encore à leurs yeux « la reconnaissance de l’intelligence et de l’engagement de tout un territoire et de ses forces vives, entreprises, associations, universitaires, chercheurs, acteurs publics, citoyens… »
Côté institutions politiques, la tribune rappelle que « les réseaux de chaleurs, la gestion des déchets et du tri ou encore le dispositif Mur|Mur pour l’isolation thermique des bâtiments, sont autant de compétences portées par la Métropole ». Ou salue la marque territoriale Ishere créée par le Département « pour favoriser les circuits courts isérois ». Sans oublier de vanter l’action du gouvernement « face au défi climatique ».