FLASH INFO — « Une offense envers toutes celles et ceux qui s’engagent ». C’est ainsi que le maire de Grenoble Éric Piolle qualifie sur Twitter l’absence annoncée d’Emmanuel Macron pour le lancement de Grenoble Capitale verte européenne. C’est la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili qui devrait représenter l’exécutif lors de la cérémonie, samedi 15 janvier. Juste avant, se dérouleront deux marches de contestation.
Dans les colonnes du Dauphiné libéré, l’élu grenoblois joue à reprendre les termes employés par le président de la République à l’égard des non-vaccinés. « Pourquoi Emmanuel Macron ne vient-il pas, lui ? A‑t-il eu peur de se faire emmerder à Grenoble ? Ou pire, a‑t-il eu peur de s’emmerder, lui qui n’a toujours pas d’agenda sur la question écologique ? », attaque sans ménagement Éric Piolle.
Peur de se faire « emmerder » ? L’hypothèse est probable, au regard de deux appels à des marches de contestation samedi 15 janvier. Le premier pour « une écologie sociale et populaire », porté par des collectifs et syndicats. Le second, plus virulent, pour un « cortège anticapitaliste massif, unitaire et revendicateur » qui vise directement le chef de l’État : « Macron viendra inaugurer la mascarade de Grenoble capitale verte. Macron c’est l’autoritarisme et la répression pour faire des cadeaux aux riches, pour s’attaquer aux personnes les plus précaires […], le tout sur base de racisme, de sexisme et de mépris de classe ».
Si les deux appels sont distincts, ils ne donnent pas moins rendez-vous à la même heure et au même endroit, soit à 14 heures parc Paul-Mistral. De son côté, la cérémonie officielle se tiendra de 17 heures à 18 h 30 au Muséum de Grenoble. Au cours de cette journée, un Escape Game spécial Transition écologique est par ailleurs prévu de 10 heures à 16 heures, avec deux départs possibles, depuis le Jardin de Ville ou Grand’Place.