FOCUS - En grève depuis mardi 4 janvier 2022, les agents de la Propreté urbaine de Grenoble ont décidé de mettre fin à leur mouvement, ce vendredi 7 janvier, et donc de lever le blocage de la déchèterie Jacquard, débuté la veille. Un accord a en effet été conclu avec la Ville de Grenoble sur les modalités d'application des 1607 heures annuelles imposées par la loi. Les agents devront ainsi travailler sept minutes de plus chaque jour, au lieu des deux heures supplémentaires sur quatorze jours que leur proposait la municipalité.
Les agents de la Propreté urbaine de Grenoble étaient à pied d'œuvre ce vendredi 7 janvier 2022, en début d'après-midi, pour nettoyer les marchés grenoblois et les abords de la déchèterie Jacquard, bloquée depuis la veille au matin". On s'était engagés à remettre la ville en état dès que le piquet de grève serait levé", affirme Jean-Paul, agent gréviste – ou plutôt ex-gréviste. Une promesse tenue.
Mobilisés depuis mardi 4 janvier, les agents ont en effet mis fin, ce vendredi midi, à leur mouvement de grève, levant par la même occasion le blocage de la déchèterie Jacquard. Ceux-ci contestaient les conditions d'application des 1607 heures annuelles induites par la loi de transformation de la fonction publique.
"Un compromis entre les besoins du service public et la vie privée des agents"
"La mairie voulait nous imposer quatorze fois deux heures le lundi après-midi alors qu'on souhaitait étaler ces heures supplémentaires en travaillant sept minutes de plus par jour, comme les autres services de la Ville", explique Jean-Paul. "Il n'y avait pas de raisons qu'on ne soit pas soumis aux mêmes règles." Et ce, d'autant que le personnel de la Propreté urbaine a été "averti assez tard" et "surpris par la décision" de la municipalité, ajoute-t-il.
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 65 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous