FIL INFO – Les pluies torrentielles qui se sont abattues sur l’Isère mercredi 29 décembre 2021 ont entraîné des dégâts importants sur la zone de Saint-Hilaire-du-Touvet. La gare de départ du funiculaire a été en partie ensevelie par la boue et les pierres, tandis que les écoulements d’eau ont fortement endommagé la station de ski de Saint-Hilaire.
Coup dur pour les habitants de Saint-Hilaire-du-Touvet et des alentours. Les fortes pluies qui se sont abattues sur l’Isère mercredi 29 décembre ont conduit à une forte montée des eaux sur de nombreux secteurs… dont celui de la gare de départ du funiculaire, dévastée par le torrent de boue et de pierres. Des rails ont également été endommagés. Le funiculaire, fermé depuis le 31 octobre 2021, devait rouvrir ses portes fin mars 2022.
Les images du sinistre diffusées via les réseaux sociaux sont impressionnantes. Le bâtiment principal et les aménagements annexes ont été en partie ensevelis par la terre et les pierres, qui ont également envahi l’intérieur du site. Ceci, rappelle France Bleu, alors que la gare avait bénéficié de travaux de rénovation en 2020. Et que le funiculaire, mis en service en 1924, fêtera son centième anniversaire dans deux ans.
La station de ski durement touchée
Outre le funiculaire mis hors service par les pluies torrentielles, la montée des eaux et les écoulements de boue et de pierres ont ravagé la station de ski de Saint-Hilaire. Toujours selon France Bleu, les tuyaux de raccordement des canons à neige sont ainsi hors service, tandis que des tranchées se sont creusées sur les pistes. Face aux dégâts, le président de la régie municipale n’exclut plus de fermer définitivement la station de moyenne montagne.
Premier à réagir, le groupe d’opposition départemental Uges (Union de la gauche écologiste et solidaire) annonce qu’il « soutiendra toute initiative du Département en assistance à la commune et à la Communauté de communes du Grésivaudan dans la remise en route de cet équipement remarquable ». Le conseiller départemental Christophe Suszylo était par ailleurs attendu sur les lieux lundi 3 janvier dans l’après-midi pour une rencontre avec les élus.
Pour le groupe Uges, les dégradations commises par les fortes pluies sont à mettre sur le compte du dérèglement climatique, qui « impacte dès aujourd’hui nos vies et a un coût économique bien supérieur aux actions qui permettraient de le contenir sous la barre des 2°C ». Un avis partagé par l’élu grenoblois Pierre Mériaux, qui décrit sur Facebook « nos montagnes proches ravagées par le réchauffement climatique ».