FOCUS - La Ville de Grenoble vient d'adopter l'octroi de la protection fonctionnelle au maire Éric Piolle, dans le cadre de sa convocation devant le tribunal correctionnel de Valence le 1er mars 2022. Une délibération proposée en fin de séance du conseil municipal de la Ville de Grenoble lundi 13 décembre, après six heures de débat. De quoi irriter l'élu d'opposition Nicolas Pinel, qui a contesté la délibération tant sur la forme que sur le fond.
L'esprit de Noël n'était pas vraiment au rendez-vous pour conclure le conseil municipal de la Ville de Grenoble lundi 13 décembre. Le thème de la dernière délibération de l'année, au bout de six heures de débat, n'a ainsi pas manqué de susciter une (petite) polémique, puisque les élus étaient invités à voter la protection fonctionnelle accordée au maire de Grenoble, en lien avec sa convocation judiciaire pour soupçons de favoritisme.
Après une garde à vue en juin 2021, Éric Piolle est en effet renvoyé en correctionnelle devant le tribunal de Valence, pour la date du 1er mars 2022. La justice s'interroge sur l'octroi sans appel d'offres de l'organisation de deux éditions de la Fête des Tuiles à l'association Fusées, qui avait participé à sa campagne de 2014. La Ville et son maire, qui n'est pas mis en examen, nient de leu côté toute irrégularité dans la procédure.
Une délibération "en catimini"
Nicolas Pinel, membre du groupe d'opposition de la Société civile, n'a pas retenu ses coups, à l'image de ses prises de parole tout au long du conseil municipal. D'abord sur la forme, en dénonçant une délibération qui passe "en catimini en fin de séance" alors qu'elle est "d'une importance majeure". "Pour vous, la notion de transparence n'est bonne que dans les discours", a asséné l'élu.
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