FLASH INFO – Sciences po Grenoble organisait, ce lundi 6 décembre 2021, au sein de son établissement de l’Université Grenoble Alpes (UGA), une journée en hommage à Jean-Louis Quermonne, figure fondatrice du site universitaire et scientifique.

Jean-Louis Quermonne fut directeur de Sciences Po Grenoble de 1958 à 1969. © Simon Marseille – Place Gre’net
Ce lundi 6 décembre, Sciences Po Grenoble-UGA rendait hommage à Jean-Louis Quermonne. Décédé le 17 janvier 2021 à l’âge de 93 ans, il fut directeur de l’Institut d’études politiques de Grenoble, de 1958 à 1969. Puis premier président de l’Université Grenoble II de mai 1970 à octobre 1974. Et le fondateur en 1972 des Presses universitaires de Grenoble.
De nombreuses responsabilités nationales
Si Jean-Louis Quermonne a fortement marqué par sa personnalité et ses réalisations le site universitaire et scientifique de Grenoble, il a aussi exercé de nombreuses responsabilités nationales : premier vice-président de la Conférence des présidents d’université (1971−1973), directeur des enseignements supérieurs et de la recherche au ministère chargé des Universités (1975−1976), membre du Conseil supérieur de la recherche et de la technologie (1981−1985), et du Comité national d’évaluation des universités (1985−1989).
Professeur de science politique reconnu, il a été vice-président de la Fondation nationale des sciences politiques (1974−1985), président de l’Association française de science politique (1995−2000) et président d’honneur de l’Association française des constitutionnalistes. Passionné d’Europe, Jean-Louis Quermonne a été l’un des membres fondateurs en 1996 du laboratoire d’idées « Notre Europe » (aujourd’hui Institut Jacques Delors).
Une salle Jean-Louis Quermonne inaugurée
Cette journée a rassemblé différents intervenants autour de tables rondes consacrées au travail de Jean-Louis Quermonne. Étaient notamment présentes Laurence Dumoulin, directrice du laboratoire Pacte, et Sabine Saurugger, directrice de Sciences Po Grenoble-UGA. Clou de la journée : l’inauguration de la salle Jean-Louis Quermonne. Une bonne manière de faire perdurer l’héritage de l’homme au sein de l’école qu’il a longtemps dirigée.