FOCUS - La fédération de l'Isère du Parti socialiste a présenté ce samedi 27 novembre 2021 sa nouvelle équipe, avec à sa tête Thibaud Pikorki, premier secrétaire fédéral depuis deux mois. Un rendez-vous qui a surtout marqué l'entrée en campagne présidentielle des socialistes isérois autour de la candidature d'Anne Hidalgo. L'occasion également de se projeter sur les élections législatives de juin 2022, pour lesquelles la stratégie du PS 38 n'est pas encore arrêtée.
"Ils ont voulu nous enterrer mais ils ne savaient pas que nous étions des graines." Le proverbe mexicain cité par Thibaud Pikorki traduit bien le sentiment animant le nouveau premier secrétaire fédéral du PS 38 comme l'ensemble des militants isérois. Tous entendent en effet prouver que le Parti socialiste, jugé moribond depuis les revers électoraux de 2017 (présidentielle et législatives), n'est pas mort. Et même qu'il pourrait renaître de ses cendres.
Une ambition qui affleurait dans les propos de tous les cadres départementaux, ce samedi 27 novembre 2021. La fédération de l'Isère du Parti socialiste a présenté ce jour-là sa nouvelle équipe dirigeante et donné le coup d'envoi de sa campagne présidentielle, en soutien à la candidature d'Anne Hidalgo.
"Une équipe renouvelée, équilibrée territorialement et paritaire"
Depuis la rentrée, le PS surfe sur la vague de son 79e congrès national, organisé à Villeurbanne les 18 et 19 septembre 2021, en enchaînant les consultations internes. Les militants ont ainsi "voté successivement pour la réélection d'Olivier Faure, l'orientation pour la présidentielle et le renouvellement des instances départementales et locales", égrène Thibaud Pikorki, lui-même fraîchement élu premier secrétaire fédéral du PS 38, le 30 septembre.
La nouvelle organisation se met en place depuis octobre, avec quatorze secrétaires fédéraux désignés. "Une équipe renouvelée, équilibrée territorialement et paritaire", à l'image d'une "fédération féminisée", vante le nouveau numéro un du PS isérois. Lequel rappelle la "particularité" du parti : "On n'est pas un mouvement politique à clics, on a voté en sections." Et avec "des sections qui maillent tout le territoire départemental", se félicite-t-il.
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