FIL INFO — Deux colères bien différents suite à la venue d’Olivier Véran à Grenoble le 12 novembre. Alors que la sénatrice Les Républicains de l’Isère Frédérique Puissat s’interroge sur l’enveloppe de 1,9 milliards d’euros annoncée par le ministre, la députée En Marche de l’Isère Émilie Chalas dénonce les « grands absents » de la visite, depuis le maire de Grenoble au président de la Région Aura.
« Depuis quand les ministres disposent-ils d’une enveloppe pour leur territoire d’origine ? S’agit-il du député Olivier Véran qui agit ou du ministre de la Santé ? ». Ainsi s’interroge Frédérique Puissat, suite aux annonce du ministre Olivier Véran à l’occasion de son déplacement au CHU Grenoble-Alpes le 12 novembre. Soit une enveloppe de 1,9 milliards d’euros pour les établissements médico-sociaux de la région de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Une somme que la sénatrice de l’Isère, membre du parti Les Républicains, assimile aux « plus de 25 milliards d’euros [qui] viennent d’êtres distribués par le gouvernement et le Président de la République en moins de trois mois en préalable de la seule élection présentielle ». Reprenant par voie de communiqué les termes employés lors d’une question au gouvernement formulée le 10 novembre.
Frédérique Puissat estime encore que les visites des ministres dans les territoires « se font avec un mélange des genre surprenant ». Et dénonce un « mépris de toutes les institutions ». « Depuis plusieurs mois Emmanuel Macron achète son élection et il n’est pas moral de faire campagne avec l’argent des Français en creusant la dette », ajoute la sénatrice. Avant de conclure : « ce sont les Français qui devront rembourser ».
Émilie Chalas dénonce les « grands absents »
Autre colère, pour un motif bien différent, suite à la venue d’Olivier Véran sur les terres grenobloises. La députée de l’Isère En Marche Émilie Chalas dénonce des « grands absents » à l’occasion de cette visite ministérielle. En l’occurrence, le maire de Grenoble Éric Piolle, et les présidents de la Métropole, du Département ou de la Région, respectivement Christophe Ferrari, Jean-Pierre Barbier et Laurent Wauquiez.
« La situation critique de l’hôpital et les annonces historiques du ministre n’ont pas fait partie de leurs priorités du jour », déclare la parlementaire. Qui note encore que « seuls le département et la Métropole ont envoyé un représentant ». Avant d’ironiser : « Nous avons cependant eu la chance de retrouver les représentants de la Ville de Grenoble et de la région Aura au déjeuner offert par la préfecture de l’Isère ».