FOCUS - Le groupe d'opposition régionale Les Écologistes attaque la politique du Conseil régional en matière de sécurité. Et annonce se tourner vers le préfet de région, tout en déposant un recours gracieux, pour interroger la légalité des mesures annoncées. Notamment dans le viseur : la mise en place de la reconnaissance faciale dans les gares et les trains.
"Une surenchère sécuritaire inefficace et potentiellement illégale." C'est ainsi que le groupe d'opposition du conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes Les Écologistes désigne la stratégie affichée par Laurent Wauquiez, président réélu de la Région, en matière de sécurité. Dans le viseur? Les annonces en matière de sécurité formulées par la majorité régionale, à l'occasion de son nouveau mandat.
"Dès le 2 juillet, était annoncée la mise en œuvre de plusieurs mesures, notamment la création d’une brigade d’intervention dans les lycées sous la direction de la Région, et l’expérimentation de la vidéosurveillance avec caméras de reconnaissance faciale", rappellent ainsi les opposants.
Des orientations que les élus écologistes avaient déjà dénoncées au mois d'août 2021, en qualifiant la "brigade régionale de sécurité" de "milice régionale". Ou en attaquant le projet de reconnaissance faciale, effectivement en projet dans les trains et les gares. Un projet que la Fédération nationale des usagers des transports (Fnaut) avait également pointé du doigt.
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