FLASH INFO — Des violences au sein de la communauté afghane en lien avec la situation politique du pays, ou résultant d’un simple différend ? Une source judiciaire indique qu’un réfugié Afghan de 21 ans a déposé plainte suite à une agression dont il a été victime, ainsi que deux autres personnes, le dimanche 19 septembre entre 22 et 23 heures.
Le jeune réfugié a expliqué avoir « été pris à partie avec deux de ses connaissances de 25 et 26 ans suite à sa participation à une manifestation en faveur du commandant Massoud quelques jours auparavant à Grenoble ». En l’occurrence, une rassemblement organisé le 9 septembre à Grenoble. Les violences ont d’abord été commises à Échirolles, avant de se poursuivre à Seyssins devant le domiicile des personnes prises à partie.
L’enquête menée par les gendarmes de Seyssinet-Pariset et la brigade des recherches de Grenoble a abouti à l’arrestation de deux frères de 20 et 22 ans, citoyens afghans titulaires d’une carte de séjour. « Ils reconnaissent leur présence sur les lieux mais nient avoir porté des coups », indique la justice. Le caractère politique de l’agression est également contestée : les deux individus affirment ne pas soutenir les Talibans, mais être venus en aide à un « ami mineur insulté à l’occasion d’une partie de football ».
Les deux agresseurs présumés ont été mis en examen par le juge d’instruction pour « menaces de mort, violences avec armes et en réunion », et placés en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention. Les investigations ne sont pas closes pour autant, puisque les enquêteurs poursuivent leur travail pour « identifier et interpeller d’autres participants à ces violences ».