CHRONIQUE – Place Gre’net s’associe à la radio RCF Isère chaque lundi midi dans la chronique L’Écho des médias. Notre objectif ? Revenir sur une actualité, décrypter une information… ou délivrer quelques coulisses du traitement d’une nouvelle. Pour cette chronique sur RCF 5 du lundi 27 septembre 2021, retour sur les récents changements au sein de l’opposition grenobloise.
Retrouvez ci-dessous la chronique RCF 5 sur l’opposition grenobloise en version texte, et sa version radiophonique en cliquant sur le lecteur ci-dessous.
« Nous allons parler de l’opposition grenobloise. Cet après-midi se tient le conseil municipal de Grenoble. L’occasion pour les oppositions de s’exprimer sur la politique menée par la majorité. Mais il y a du changement au sein des oppositions en question…
Un nouveau regard se délite
Olivier Six, jusqu’ici membre du groupe LREM Un nouveau regard, a choisi de faire sécession pour créer son propre groupe, baptisé L’Avenir en confiance. Et cela avec Hosny Ben-Redjeb, qui s’était, pour sa part, séparé de la majorité début 2021.
Mais ce n’est pas le seul changement au sein d’Un nouveau regard. Karen Lorinquer a quitté ses fonctions, pour être remplacée par Delphine Bense. Résultat ? Le trio d’Un nouveau regard n’est plus qu’un duo… avec pour seule membre originelle l’élue Émilie Chalas.
Un autre groupe s’apprête également à subir un changement d’importance. En l’occurrence Nouvel Air, qui va perdre son leader naturel. J’ai nommé Olivier Noblecourt, candidat aux municipales de 2020, qui a annoncé sa démission. Comme quoi, les Rolling Stones ne sont pas les seuls à vivre des changements majeurs dans leur composition !
La société civile profite de la division des autres équipes
Mais, à l’inverse d’eux, on parle assez peu de ces groupes politiques. La communication d’Émilie Chalas se divise entre son activité de députée et celle d’élue grenobloise. Quant à Nouvel air, il s’exprime avant tout durant les conseils municipaux.
In fine, c’est bien le groupe de la société civile, mené par Alain Carignon, qui occupe le devant de la scène dans l’opposition. Il faut dire que ce groupe est particulièrement actif dans sa communication.
De plus, il profite de la division des autres équipes, puisque la sienne compte six élus, contre deux pour Un nouveau regard, trois pour Nouvel Air, et deux pour Avenir en confiance. Sans oublier Anne Roche, ancienne de la société civile, qui siège à présent en tant qu’indépendante.
Supériorité numérique de la majorité
Le tout face à une écrasante majorité. Avec son score de 53 % aux dernières municipales en 2020, Éric Piolle devançait de 30 points le second sur le podium : Alain Carignon.
Résultat ? La majorité grenobloise compte à ce jour 45 élus, le maire compris. De quoi largement dominer les débats, face aux 13 conseillers municipaux d’opposition.
Naturellement, la supériorité numérique de la majorité ne doit pas empêcher de faire valoir la voix de l’opposition. Mais encore faut-il que cette voix soit audible. Ce qui n’est pas toujours le cas quand pèsent dessus des divisions internes… ou l’omniprésence d’un groupe sur les autres. »
Chaque lundi midi, retrouvez la chronique L’Écho des médias sur RCF Isère (103.7 FM à Grenoble) en partenariat avec Place Gre’net. (Cliquer sur l’image pour accéder à toutes les chroniques.)