FOCUS - Des salariés des laboratoires de l’Institut de biologie et de pathologie du CHU de Grenoble ont observé une heure de grève ce mardi 7 septembre 2021. Ce pour manifester leurs inquiétudes face à des émanations toxiques toujours persistantes deux mois après un premier signalement. Si le problème n'est toujours pas résolu, la direction du CHU affirme cependant rechercher des solutions pour garantir le fonctionnement du laboratoire tout en préservant la santé du personnel.
Une quinzaine de salariés en grève de l’Institut de biologie et de pathologie (IBP) du CHU de Grenoble se sont rassemblés devant leur établissement mardi 7 septembre 2021 à 14 heures. « Notre syndicat Sud santé sociaux a déposé un préavis de grève tous les mardis de 14 à 15 heures », explique Jean-Louis Caillat-Miousse, secrétaire du syndicat au CHU. En cause ? « Des émanations, semble-t-il, d'hydrogène sulfuré à répétition». D'origine encore inconnue, elles sont perçues par les employés d'abord au rez-de-chaussée, puis dans les étages « depuis le mois de juin », indique le syndicaliste. À tel point, souligne-t-il, « qu'à plusieurs reprises le personnel a dû faire valoir son droit de retrait ». Ce d'autant plus qu'au moins une personne exposée à ces émanations toxiques a fini aux urgences du CHU après avoir fait un malaise.
Pour autant, le phénomène n'est pas nouveau. « Depuis des années nous avons des émanations de produits toxiques à l'intérieur de ce bâtiment livré en 2010 », rapporte Jean-Louis Caillat-Miousse. D'après le syndicaliste, « après le premier droit de retrait, l'administration a pris les choses en main en menaçant le personnel de sanction s'il réitérait ».
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 73 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous