FLASH INFO — Nouvelle polémique autour du programme de piétonnisation Place(s) aux enfants, mis en place par la Ville de Grenoble. Après l’action en justice d’un commerçant et les critiques acerbes de l’opposition, c’est cette fois l’Union de quartier Berriat-Saint-Bruno-Europole qui interpelle le maire de Grenoble… sur la question des PV.
« Les élus et les techniciens présents à l’école Diderot à la réunion du 8 juillet 2021 de présentation du projet Place au(x) enfants avaient garanti […] que : “Pendant les 2 mois d’été, il y aura une tolérance… il n’y aura pas de verbalisation (…) on s’est entendu avec la Police municipale“ », écrit l’association dans une lettre ouverte adressée au maire.
Or, ajoute-t-elle, « cet engagement n’a pas été tenu », et des voitures ont bel et bien été verbalisées. Pour preuve ? « Des informations d’habitants et des constatations sur place », écrit l’Union de quartier. Qui a également appelé les riverains victimes d’un PV estival à se signaler, via des affichettes disposées dans les rues concernées.
Aujourd’hui, l’association demande à Éric Piolle « de faire toutes les actions nécessaires pour faire annuler ces PV ». Et ceci pour que « les propos tenus par les élus et les techniciens de la Ville de Grenoble […] ne soient pas que des paroles en l’air ». Une demande entendue ? La Ville indique avoir contacté l’Union de quartier « pour qu’elle transmette les numéros de plaque des riverains concernés ».
L’association avait déjà adressé une lettre ouverte à Éric Piolle au mois de juillet, pour demander la suspension, sur une durée limitée, du projet Place(s) aux enfants dans les rues du Drac, Anthoard, Cuvier et Tanant. Et ceci afin de mettre en place une « véritable concertation ». Hélas, la lettre en question n’est parvenue à destination que bien plus tard, pour cause… de pièce jointe trop volumineuse.