FOCUS - Le maire de Meylan Philippe Cardin était convoqué mardi 31 août au tribunal de Grenoble, suite à une plainte pour diffamation déposée à son encontre par la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X. En cause, des propos tenus dans un éditorial du journal municipal meylanais. Mais, pour l'élu, la plainte relève avant tout d'une stratégie "d'intimidation et de harcèlement".
"Je ne vais pas me laisser faire, mais c'est quand même une pression psychologique!" Ainsi s'exprimait le maire de Meylan mardi 31 août, au sortir de la première audience faisant suite à la plainte déposée à son encontre par la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X. L'organisation traditionaliste attaque en effet Philippe Cardin pour diffamation et lui réclame 135 000 euros de dommages et intérêts.
Une première audience purement technique... et particulièrement courte. L'élu meylanais est ainsi resté moins de six minutes à la barre. Et il n'a pas eu l'occasion de dire un mot, avant que ne soit décidé le renvoi de l'audience au 23 novembre 2021. La deuxième audience sera toutefois aussi technique que la première, puisqu'il faudra attendre (au moins) le premier trimestre 2022 pour que les débats de fond aient lieu.
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