FLASH INFO — Mercredi 25 août 2021, le Synchrotron de Grenoble soufflera la première bougie de sa nouvelle source de rayonnement. Le 25 août 2020, l’ESRF (pour « European synchrotron radiation facility ») devenait en effet officiellement l’ESRF-EBS (« Extremely brilliant source »). Et, accessoirement, le synchrotron le plus brillant du monde, en attendant que d’autres établissements fassent leur mue à leur tour.
« Grâce à ses performances multipliées par 100, EBS a ouvert de nouvelles perspectives pour la science des rayons X », écrit aujourd’hui l’ESRF. L’EBS a ainsi permis aux scientifiques de « repousser les frontières de l’exploration de la matière vivante et des matériaux au niveau microscopique et atomique, avec des applications qui n’auraient pas pu être imaginées il y a quelques années », ajoute-t-il.
En une année, pas moins de 1600 expériences scientifiques ont été menées par différentes équipes internationales au Synchrotron de Grenoble. Pour mieux fêter son anniversaire, l’ESRF consacre cinq portraits via YouTube à des scientifiques et leurs projets. Au menu ? L’imagerie 3D des fossiles et organes humains, la cartographie des circuits du cerveau, l’étude des protéines ou celle des nanomatériaux, et enfin le processus de création des exo-planètes.
« Avec EBS, l’ESRF poursuit son rôle de pionnier en fournissant un équipement sans précédent […] pour repousser les frontières de la science et relever les défis mondiaux et complexes », décrit le directeur général du Synchrotron Franceco Sette. Qui compare par exemple les premiers résultats sur l’imagerie des organes humains de patients atteints de la Covid… aux premières études anatomiques de Léonard de Vinci.