FIL INFO – Le « Tour du changement » fait escale à Grenoble le vendredi 6 août 2021, place de Verdun. Organisé par le mouvement politique Le Vent du changement, le rendez-vous se veut autant festif que politique, avec l’organisation de plusieurs conférences.
« Recréer les liens qui font le bonheur de la vie ». Tel est l’objectif affiché par le « Tour du changement ». Un événement qui parcourt vingt villes de France durant l’été en investissant leurs places et en y organisant différentes activités festives… mais aussi un rendez-vous éminemment politique. Vendredi 6 août, c’est place de Verdun à Grenoble qu’il fait escale.
Au programme ? Dès midi, sont organisés des « ateliers de formation » sur deux thématiques : « Construire une organisation au service du changement » et « s’engager à l’heure des réseaux sociaux ». Reprise après le repas, à 14 heures, avec une conférence de Mohamed Ouerghi, « Solidarité et humanité ». Suivra une autre conférence à 15 h 30, « Quelle place pour les mouvements climats dans la présidentielle ? », animée par Chloé Alexandre et Anastasia Magat.
« Le continent des retraités aisés »
De 16 à 17 heures, instants de détente avec des tournois de pétanque et de football… avant une nouvelle conférence intitulée « La République écologique, nouvel horizon de société ». Les intervenants ? Timothée Jaussoin, Nicolas Dufresne et Oriane Wegner. La journée du Tour du changement se conclura par un « banquet » au bistro Les Fringant.e.s, 11 rue Hébert.
Le Tour du changement est une émanation du mouvement politique le Vent du changement, qui se définit comme une association d’éducation populaire. Son credo ? Lutter contre le « néolibéralisme », fermement défendu par « les adversaires du changement », une coalition qui va « des médias aux universités, en passant par les think tank et les agences indépendantes », indique son manifeste.
Les ennemis désignés ? « Les grands propriétaires, le continent des retraités aisés et les fractions supérieures des classes moyennes », écrit encore le mouvement. Sans oublier l’Europe, pourvoyeuse en « traités injustes » et en « jurisprudences faites de concurrence et d’ouverture à la mondialisation [qui] ont permis de construire une cage d’acier indispensable au maintien de privilèges indus ».