FLASH INFO — Un pro­jet « inclu­sif et inno­vant ». C’est ainsi que la Ville de Grenoble pré­sente la nou­velle jar­di­nière acces­sible aux per­sonnes à mobi­lité réduite (PMR), ins­tal­lée dans le jar­din par­tagé du parc des Champs-Élysées.

La nou­veauté ne réside pas dans la pré­sence d’une jar­di­nière PMR, la Ville pré­cise ainsi que le parc des Champs-Élysées en dis­po­sait déjà d’une, mais « vétuste » et deve­nue « dan­ge­reuse ». « Plutôt que de la rem­pla­cer par un modèle clas­sique, Antonin Michel [agent du ser­vice Espace Public, ndlr] a débuté une réflexion sur l’aménagement d’une nou­velle jar­di­nière, mieux adap­tée aux besoins des per­sonnes à mobi­lité réduite », explique la municipalité.

La jar­di­nière adap­tée aux PMR per­met de faire tour­ner son pla­teau, évi­tant aux per­sonnes en situa­tion de han­di­cap d’a­voir à en faire le tour © Auriane Poillet – Ville de Grenoble

Résultat ? Une jar­di­nière « inclu­sive » à hau­teur de per­sonne assise, nan­tie d’un pla­teau cir­cu­laire per­met­tant de jar­di­ner sur l’en­semble de sa sur­face sans avoir à se dépla­cer. Le tout conçu par une entre­prise locale de ser­ru­re­rie, et avec le concours d’une per­sonne en situa­tion de han­di­cap qui a par­ti­cipé au pro­ces­sus de concep­tion comme aux phases de tests. Trois jeunes sui­vis par la pro­tec­tion judi­ciaire de la jeu­nesse ont éga­le­ment par­ti­cipé au projet.

Cette jar­di­nière PMR d’un nou­veau genre est-elle des­ti­née à se retrou­ver ailleurs ? « Cette pre­mière expé­ri­men­ta­tion per­met­tra de vali­der le pro­to­type ou de le modi­fier », écrit la muni­ci­pa­lité. Qui annonce l’ins­tal­la­tion d’une seconde jar­di­nière inclu­sive à proxi­mité. Et envi­sage, si le test s’a­vère concluant, « d’étendre le concept à d’autres jar­dins par­ta­gés, dans les EHPAD ou sur l’espace public ».