REPORTAGE VIDÉO – Le Street Art Fest se pour­suit jus­qu’au 4 juillet 2021 sur huit com­munes de la métro­pole gre­no­bloise. Cette sep­tième édi­tion orga­ni­sée par la gale­rie d’art SpaceJunk donne l’op­por­tu­nité d’en apprendre plus sur ce mode d’ex­pres­sion artis­tique. Que ce soit seul, en visite gui­dée ou même à tra­vers un escape game.

« C’est une édi­tion qui vient assu­mer et prendre une dimen­sion métro­po­li­taine » explique Iñaki Hernandez, chargé de la coor­di­na­tion de l’é­vè­ne­ment. Après une édi­tion 2020 pla­cée sous le signe de la rési­lience mais res­treinte suite à la pre­mière vague de Covid, le Street Art Fest reprend des cou­leurs. Et donne l’oc­ca­sion d’ob­ser­ver la créa­tion de plus d’une tren­taine de fresques sur huit com­munes de la métro­pole gre­no­bloise, réa­li­sées du 28 mai au 4 juillet 2021.

« Freedom of speech » par Combo, rue du Phalanstère à Grenoble. © Ilan Khalifa – Delclos – Place Gre’net

À l’o­ri­gine de ce ren­dez-vous ? Spacejunk, une gale­rie d’art située 19 rue Génissieu. « Notre objec­tif prin­ci­pal c’est de dif­fu­ser, de faire com­prendre ce mou­ve­ment mon­dial et, sur­tout, de mon­trer le street-art dans toute sa diver­sité de formes », pour­suit Iñaki Hernandez. Le Street Art Fest 2021 accueille ainsi des artistes de tous hori­zons : Seth vient de Paris, Lula Goce d’Espagne, Hoxxoh des USA…

« Le temps des cerises » par Groek, 8 rue Vergniaud. DR

La gale­rie Spacejunk pro­pose plu­sieurs manières de décou­vrir les œuvres. Elle orga­nise notam­ment des visites gui­dées quo­ti­diennes d’en­vi­ron une heure trente à par­tir de 18 h 30, acces­sibles aux per­sonnes à mobi­lité réduite. Autre pos­si­bi­lité : un escape game à tra­vers la ville, via une appli­ca­tion dédiée. Chacun peut suivre un par­cours gra­tuit cen­tré sur le quar­tier Hoche ou accé­der à un par­cours plus long pour 4,99 euros. Il est éga­le­ment pos­sible de consti­tuer son propre par­cours grâce à la carte du fes­ti­val, ci-dessous.

Des artistes à décou­vrir en plein travail

Cette der­nière semaine de fes­ti­val per­met de suivre la réa­li­sa­tion de dix fresques. Par exemple, Daco sera au Pont-de-Claix jus­qu’au 2 juillet pour une nou­velle entrée de sa série « Graffaune ». Une série d’a­ni­maux colo­rés et déstruc­tu­rés. À Fontaine, Hoxxoh réa­lise quant à lui une fresque kaléi­do­sco­pique sur le thème du temps.

Les œuvres en trompe-l’œil sont aussi de la par­tie. En effet, il est pos­sible d’ob­ser­ver l’ar­tiste Peeta et son style ana­mor­phique bou­le­vard du géné­ral Gallieni jus­qu’à la fin du fes­ti­val, le 4 juillet.