FLASH INFO — « Attaquer le Président de la République, c’est attaquer la République, c’est attaquer la démocratie, et c’est inacceptable ». Ainsi réagit la députée (LREM) de l’Isère Émilie Chalas, suite à la gifle reçue par Emmanuel Macron lors d’un déplacement dans la Drôme mardi 8 juin.
« Notre pays s’est construit par le débat d’idées, l’art de la contradiction et non pas par la violence, qu’elle soit physique ou verbale », ajoute la parlementaire. Avant de dresser un parallèle avec « la violence de la campagne municipale de Grenoble, comme les manifestations violentes de 2019 et 2020 contre les parlementaires ». Et d’appeler à un « sursaut républicain » en invitant les citoyens à se rendre aux urnes pour faire vivre « le dialogue [et] le débat ».
Ma solidarité au Président de la République. Ne laissons jamais la violence revenir dans la vie politique.
— Éric Piolle (@EricPiolle) June 8, 2021
La parlementaire iséroise n’est pas seule à avoir réagi à l’agression du chef de l’État. Via Twitter et Facebook, le maire de Grenoble Éric Piolle exprime sa « solidarité » avec le président de la République. « Ne laissons jamais la violence revenir dans la vie politique », ajoute l’élu. Une position renouvelée dans un communiqué officiel de la Ville de Grenoble. Le maire de Grenoble avait lui-même été victime d’une agression en 2014, quelques jours avant son élection.
Même tonalité chez le président du Département de l’Isère, pour qui l’agression d’Emmanuel Macron est « inadmissible ». « Quels que soient nos choix politiques, il n’y a pas de place pour l’intimidation et la violence », écrit sur Twitter Jean-Pierre Barbier. « On ne peut pas accepter que s’installent la violence et l’absence de respect dans notre pays », juge pour sa part le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez.