FOCUS - Voté lors du conseil métropolitain de Grenoble-Alpes Métropole, le rapprochement entre les bailleurs Grenoble habitat et Actis au sein d'une Société anonyme de coordination (Sac) soulève de nombreux questionnements au sein des oppositions. Et c'est l'incompréhension qui prévaut dans le camp de Métropole des Territoires solidaires de progrès (MTSP) : le groupe accuse l'exécutif d'avoir cédé à la pression pour retenir, au final, un scénario déconseillé par un rapport d'experts.
Pour se conformer à la loi Élan, la Métropole de Grenoble a voté, lors du conseil métropolitain du 21 mai 2021, le rapprochement de la Société d'économie mixte (Sem) Grenoble Habitat et de l'Office public de l'habitat (OPH) Actis dans une Société anonyme de coordination (Sac).

Christophe Ferrari, président de Grenoble-Alpes Métropole et maire de Pont-de-Claix. © Julie Callendret - Place Gre'net
Il le fallait pour être dans les clous, a rappelé Christophe Ferrari, président de la Métropole de Grenoble. La loi Élan imposait en effet, avant mars 2021, le regroupement de tous les organismes dont le parc est inférieur à 12 000 logements, ce qui est le cas d'Actis et de Grenoble Habitat. S'il désapprouve cette logique de concentration orchestrée par l'État, Christophe Ferrari s'est félicité que la Métropole puisse, au moins par le vote de cette délibération, gardé la main sur l'OPH Actis.
Car Actis aurait pu être repris par une «Sac balai nationale», a-t-il souligné. Du reste, l'union proprement dite des deux entités est loin d'être formalisée. D'ici là, l'étape de la concertation des salariés et syndicats de locataires en septembre 2021 s'annonce déjà mouvementée.
La Sac, un statut provisoire avant la création d'une Sem ou d'un outil coopératif ?
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