FLASH INFO — Un projet « d’autant plus inacceptable qu’il intervient en pleine crise sanitaire, politique et sociale, avec un niveau plus élevé de chômage et de précarité ». C’est ainsi que les syndicats CGT, Unsa, CFDT, CFE-CGC, FSU et Solidaires qualifient la réforme de l’assurance-chômage toujours à l’agenda du gouvernement.
Pour mieux le faire savoir, les organisations syndicales adressent un courrier unitaire à la préfecture de l’Isère, aux députés et aux sénateurs du département, ainsi qu’à l’ensemble des candidats aux élections régionales des 20 et 27 juin prochain. L’occasion de dénoncer une nouvelle fois une réforme susceptible, selon les syndicats, de générer des « effets aberrants » et des inégalités de traitement entre demandeurs d’emploi.
Parmi ces effets ? « Des écarts pouvant aller de 1 à 50 entre deux demandeurs d’emploi, ayant pourtant les mêmes salaires pour la même durée de travail, mais des contrats plus ou moins étalés dans l’année », décrivent les organisations. Ou encore, de fortes pertes sur l’allocation mensuelle selon la date de début du contrat de travail.
« Aujourd’hui, face à la réforme gouvernementale et dans le contexte de crise actuelle, nos organisations réaffirment que seule une amélioration des droits des bénéficiaires est envisageable », affirment les syndicats. Avant d’appeler pour conclure l’ensemble des destinataires du courrier à « intercéder et exiger l’abrogation des textes et décrets réduisant l’accès et les droits à l’assurance chômage pour chaque privé d’emploi ».