FLASH INFO – Cible d’une cyberattaque, la Métropole de Grenoble a dû interrompre la retransmission Internet de son conseil métropolitain, et ce dernier, vers 10 h 30, ce vendredi 21 mai. La connexion de nouveau sécurisée, le conseil métropolitain a repris son cours vers 14 heures ainsi que sa retransmission en ligne. Mais des questions demeurent…
Les réseaux de la Métropole et de la Ville de Grenoble ont ainsi été la cible d’une cyberattaque de type « déni de service distribué » (DDoS), qui pourrait être d’origine russe, a fait savoir la direction des systèmes d’information de la Métro.
Ce type de cyberattaque a pour effet de saturer les liaisons internet de l’organisation qui en est victime.
Afin de limiter les risques potentiels, l’accès internet de la collectivité a été temporairement stoppé, entraînant un arrêt de l’ensemble des outils numériques ouverts sur l’extérieur, explique la Métropole de Grenoble. De fait, suite à cette décision, la retransmission en ligne du conseil métropolitain a été interrompu sur les coups de 10 h 30. Soit à peine une vingtaine de minutes après le début du conseil.
« On s’interroge sur le motif de cette cyberattaque »
La retransmission du conseil métropolitain stoppée, Christophe Ferrari, président de Grenoble-Alpes Métropole n’a eu d’autres choix que de lever la séance. Impossible en effet de poursuivre dans de bonnes conditions, étant donné qu’une partie des élus y participent à distance en raison de la crise sanitaire. Ce d’autant plus, qu’afin de limiter le nombre de personnes dans la salle du conseil métropolitain, le public lui aussi ne peut suivre le conseil qu’en visio.
Aussitôt à pied d’œuvre pour résoudre la panne, la direction des systèmes d’information n’aura pas traîné à rétablir la situation. Vers 14 heures, le conseil métropolitain a repris le cours de ses échanges. « On s’interroge sur le motif de cette cyberattaque » commente toutefois le service de presse.
La Métropole a annoncé, en fin de journée, avoir saisi l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi) pour « [déterminer] la provenance de cette attaque de type malveillante ». Sous peu, elle devrait également porter plainte « auprès des autorités compétentes en la matière ».