FOCUS - Les familles d'accueil, assistants familiaux qui hébergent à domicile des jeunes en difficulté moyennant rémunération, manifestaient jeudi 20 mai devant l'Hôtel du Département de l'Isère à Grenoble. Un mouvement qui s'inscrit dans le cadre d'une journée d'actions nationale, organisée par la CGT pour porter des revendications salariales et statutaires. Le tout avec des déclinaisons locales... et surtout l'expression d'une profonde fatigue de la part des professionnels qui accueillent des enfants au sein de leur famille.
"Sur le papier, nous sommes des travailleurs sociaux. Mais en réalité, nous sommes des nounous. Et même, des nounous invisibles. Parce qu'une nounou, on la respecte!" En quelques mots, Lydie, assistante familiale en Isère, résume le malaise de toute sa profession. Un malaise qu'elle est venue exprimer devant l'Hôtel du Département à Grenoble jeudi 20 mai, dans le cadre d'un appel à la mobilisation nationale lancé par la fédération CGT services publics.
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