FLASH INFO — Alors que la fin de la trêve hivernale, et théoriquement la reprise des expulsions locatives, est annoncée pour le 1er juin 2021, le PCF de l’Isère interpelle la préfecture. Et ceci sur fond de crise sanitaire et sociale qui, rappellent les Communistes, « n’ont pas épargné notre département ».
Le PCF n’oublie pas une prise de parole commune des ministres Emmanuelle Wargon (Logement) et Marlène Schiappa (Citoyenneté), qui ont indiqué le 28 avril : « Si une expulsion doit avoir lieu, elle sera assortie d’une proposition d’un autre logement, ou à défaut d’une proposition d’hébergement le temps qu’une solution plus pérenne soit trouvée ». Tout en assurant que les ménages les plus précaires seraient « maintenus dans le logement ».
De plus, un « plan d’action » doit être décliné au niveau départemental, et orchestré par les préfectures, « pour coordonner les recherches de logement, d’hébergement et l’accompagnement social et/ou juridique des ménages ». C’est pourquoi les Communistes en appellent à la préfecture de l’Isère, « pour connaître la déclinaison locale de cette annonce ». Et ceci autour d’un certain nombre de demandes.
Le PCF explique ainsi vouloir connaître de la calendrier de mise en oeuvre des dispositions, les modalités d’accompagnement et les critères pour le maintien dans le logement, ainsi que la communication prévue auprès des ménages comme des acteurs sociaux (CCAS, associations et autres). Enfin, les Communistes s’interrogent sur « le nombre de recours à la force publique en matière d’expulsions locatives sur le département de l’Isère ».
La préfecture entend-elle répondre à la formation politique ? Sollicités par Place Gre’net, et après trois jours d’attente, les services de l’État indiquent : « Nous ne communiquerons pas sur ce sujet ».