EN BREF - Le collectif pour la gratuité des transports a remis une lettre ouverte, jeudi 20 mai, au président du Syndicat mixte des mobilités de l'aire grenobloise (Smmag) et au président de Grenoble-Alpes Métropole. Le collectif s'oppose à la réduction de l'offre de service depuis plusieurs mois. Et les militants souhaitent que l’État compense les pertes de recettes liées à la crise du Covid-19.
"Il y a un vrai problème, s'agace Mariano Bona, membre du collectif pour la gratuité des transports publics de l’agglomération grenobloise. Pour nous il faudrait au contraire pousser à développer les transports en commun". Comme lui, plusieurs membres du collectif se sont rassemblés, jeudi 20 mai, devant le siège de la Métropole de Grenoble rue Malakoff.
Des militants d'Attac Isère, de la CGT, de l'Union des étudiants de Grenoble (UEG) et la conseillère régionale Émilie Marche étaient également présents. Durant une trentaine de minutes, ils ont distribué des exemplaires de leur lettre ouverte aux élus du Smmag.
Ces derniers entraient alors dans le bâtiment pour assister au comité syndical de l’organisme qui gère les transports dans l'agglomération. Le courrier était adressé à Christophe Ferrari, président de la Métropole de Grenoble et à Sylvain Laval, le président du Smmag.
Le maire de Saint-Martin-le-Vinoux a d'ailleurs été interpellé lors de son entrée dans le bâtiment. Un échange très furtif, puisqu'il a pris la lettre ouverte, sans s'attarder avec les militants. Contrairement à Jean-Paul Trovero, conseiller d'opposition à Fontaine, ou encore à Margot Belair, conseillère municipale à Grenoble.
Une lettre ouverte pour interpeller les élus du Smmag
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