FOCUS - Un collectif d'associations attaque la préfecture de l'Isère au tribunal administratif. En cause? Les conditions d'hébergement des personnes prises en charge par le 115, jugées "indignes" par un rapport d'une trentaine de pages. Les services de l'État répliquent en dénonçant "de nombreuses informations inexactes".
Ils dénoncent "une multitude de dysfonctionnements qui sont devenus la norme". Face au tribunal administratif de Grenoble, plusieurs militants d'associations ou de collectifs se sont réunis, vendredi 7 mai 2021, pour dénoncer des conditions d'hébergement jugées "indignes" en Isère. Le choix du lieu était hautement symbolique: une semaine plus tôt, les militants avaient saisi le tribunal administratif (TA) et demandé au juge des référés de prononcer des "mesures utiles" pour améliorer la situation.
Si la procédure judiciaire est officiellement portée par l'association Droit au logement, elle est à l'initiative de tout un écosystème associatif et militant grenoblois. Qui réunit, de manière plus ou moins active, le collectif Lutte hébergement Grenoble, la Ligue des droits de l'Homme, Accueil demandeurs d'asile, l'Apardap, Cuisine sans frontières, RESF, ou encore des syndicats comme la CNT ou la FSU.
Les conditions d'hébergement dénoncées dans un rapport
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 66 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous