FLASH INFO — Moins de tirs de mortier ces derniers jours, mais des jets de projectiles à la place ? C’est ce qui semble ressortir des derniers compte-rendus de la direction de la sécurité publique, dans lesquels il apparaît que les forces de l’ordre continuent d’être prises pour cible au quotidien sur l’agglomération grenobloise.
Derniers faits en date mardi 4 mai, aux alentours de 19 heures sur l’avenue des États-Généraux à Grenoble. Un équipage de la brigade de sécurité du territoire (BST) a reçu des jets de projectiles durant une patrouille puis, de nouveau, au cours de leur tentative d’interpellation face à « une quinzaine d’individus hostiles ». Pour la première fois, un fonctionnaire a été touché au dos. Au final, un hématome, et pas d’arrêt de travail.
Peu avant, aux alentours de 17 heures 45, un premier équipage avait déjà essuyé des projectiles sur la rue d’Auvergne à Échirolles, sans faire cette fois de dégâts ni de blessés. La veille, le lundi 3 mai à 20 heures 10, le local de la BST de Grenoble était déjà pris pour cible par des jets de projectiles, « commis par deux individus en fuite vers l’allée des Vosges ». Pas de dégradation ni de blessé, et aucune interpellation.
Durant le week-end précédent, dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 mai, des policiers avaient encore reçus des projectiles, comme le rapportait alors le Dauphiné Libéré. Cette fois dans le quartier du Lys-Rouge de Grenoble. Comme à (presque) chaque fois, les auteurs des faits ont pu prendre la fuite. Pas de dégâts ni de blessés. Des habitants du quartier ont par la suite signalé avoir entendu des tirs de mortier d’artifice.