FLASH INFO — Après les policiers de l’agglomération grenobloise, à Grenoble ou Échirolles, c’est au tour des gendarmes de Meylan d’être la cible de tirs de mortier d’artifices. Des faits survenus dans la soirée du samedi 24 avril 2021, avec cette fois l’interpellation de l’un des auteurs.
« Les gendarmes sont intervenus sur appel d’un riverain signalant un attroupement d’une dizaine de jeunes armés de battes de base-ball », indique une source judiciaire. Arrivés sur place, les militaires ont essuyé des tirs de mortier et des jets de cailloux, « dont l’un éclate le pare-brise d’un des véhicules ». De nouveaux tirs auront lieu plus tard, alors que les gendarmes et leurs renforts sont à la recherche de leurs agresseurs.
Un mineur de 15 ans sera interpellé, et passera rapidement aux aveux. Permettant ainsi d’identifier quatre autres personnes : un deuxième mineur de 15 ans, deux autres de 16 ans, ainsi qu’un majeur de 18 ans. Tous ont reconnu leur participation, et indiqué s’être cotisés pour commander via Snapchat des mortiers qui leur auraient été livré sur place. Déférés le mardi 27 avril, les quatre mineurs ont été présentés devant le juge des enfants, et mis en examen pour violences volontaires aggravées et dégradations en réunion. La personne majeure a été placée sous contrôle judiciaire, et mise en examen pour les mêmes motifs.
La veille des tirs de mortiers, rapporte France Bleu, les gendarmes meylanais étaient déjà pris à partie par une famille, dont l’un des fils était convoqué dans le cadre d’une procédure pour injures. Convocation qui s’est conclue par l’interpellation de la mère comme du fils pour rébellion. Quelques heures plus tard, le père de famille, très alcoolisé, et accompagné de son autre fils, percutait volontairement la clôture de la caserne avec son fourgon.