REPORTAGE - Près de 200 personnes ont défilé dans les rues de Grenoble, vendredi 23 avril, contre la réforme de l'Assurance-chômage destinée à réaliser 1 à 1,3 milliard d'euros d'économie. Des mobilisations avaient lieu partout en France au même moment. Les manifestants redoutent une précarisation accrue des chômeurs et des salariés à temps partiel. Le tout sur fond d'accroissement des inégalités à cause de la crise sanitaire.
"C'est une réforme violente qui va s'en prendre aux plus précaires", lâche Pierre, militant à l'Union communiste libertaire (UCL). À Grenoble, près de 200 personnes ont, comme lui, répondu à l’appel unitaire national contre la réforme de l'Assurance-chômage. Ce alors qu'une première mobilisation avait déjà réuni 500 personnes, samedi 10 avril.
Pour ce second rendez-vous, les manifestants se sont retrouvés devant le parvis de l'hôpital Michallon à La Tronche. Un lieu symbolique pour afficher leur soutien au personnel hospitalier. Mais aussi aux oubliés du Ségur de la santé. "Une nouvelle fois, on retrouve la volonté de précariser les contractuels", fustige Sandrine Rollet, secrétaire départementale Sud Santé sociaux. "Bravo aux soignants. Honte aux gouvernement. Leur libéralisme tue", indique une banderole adossée aux barrières du parvis.
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