FLASH INFO — « Une valorisation des salaires pour l’ensemble des salariées du secteur de l’aide à domicile ». Telle est la demande conjointe des organisations Fédésap, FESP et Synerpa Domicile, portée à l’échelle nationale. Un message relayé en Isère, notamment par la société Azaé.
Le jeudi 1er avril, la ministre déléguée à l’Autonomie Brigitte Bourguignon a en effet annoncé une revalorisation de 13 à 15 % des salaires des aides à domicile, à compter du 1er octobre 2021. Problème ? « Ces annonces ne concernent que les salariés du secteur associatif », dénoncent les fédérations des entreprises privées de services à la personne. Près de la moitié des personnels seraient ainsi laissés sur le carreau.
« Pourtant au quotidien, les aides à domicile, employés par des associations ou des entreprises privées, font le même travail et accomplissent les mêmes tâches pour accompagner et prendre soin des personnes âgées en perte d’autonomie ou handicapées », s’émeuvent les fédérations par voie de communiqué.
Les organisations expliquent par ailleurs « appeler à une revalorisation de tous les professionnels sans distinction des statuts » depuis plusieurs mois. Constituées en intersyndicale, elles « réitèrent aujourd’hui l’absolue nécessité de rouvrir d’urgence les discussions sur ce sujet ». Et appellent à l’organisation d’un « véritable Ségur du Domicile », en s’inspirant du « Ségur de la Santé » mis en place pour tenter de répondre à la grogne du monde hospitalier.